Durant tout le XXe siècle, le masque a suscité des engouements, des espoirs, des rêves. Il a été la source d'utopies théâtrales fécondes qui ont finalement participé au renouvellement du théâtre. Il a servi de tremplin à partir duquel diverses voies, parfois contradictoires, ont été explosées. de l'abstraction au grotesque, du sacré à l'épique, les esthétiques théâtrales du XXe siècle, dans leur besoin de se dégage du naturalisme, ont trouvé dans le masque des éléments de réponse pour proposer une forme cohérente et puissante à l'expression scénique.
Guy Freixe, plutôt que de parler du masque en général, est parti de l'idée qu'il valait mieux parler des masques. Quitter ainsi le masque-concept pour retarder de plus prés le masque-objet, tel qu'il fut réalisé et utilisé à la scène.
L'ouvrage est abondamment illustré. Il propose des points de vue inattendus et répond à de nombreuses questions. Notamment, il analyse les circonstances qui ont malgré tout maintenue le masque en marge de l'expérience théâtrale commune, en rapport toujours décalé avec la culture du texte dramatique.
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