C'est étrange cette impression de "proximité" qu'on ressent encore aujourd'hui avec l'incroyable justesse de l'architecture et cœur de la parole de Beaumarchais... Ses fulgurantes réponses aux censeurs témoignent d'ailleurs d'une large vision théâtrale humaniste et poétique... Chacune des pièces de sa Trilogie andalouse (Le barbier de Séville, le Mariage de Figaro, La Mère coupable) fait partie d'un tout... Et il m'intéressait d'en décrypter les structures conscientes ou inconscientes. Il y a, chez Beaumarchais, un multitude d'influences en scène qu'il convenait de faire surgir... J'ai choisi d'impliquer l'auteur en lui donnant directement la parole par une adaptation dialoguée par ses lettres, préfaces et didascalies, et de le faire intervenir dans scénarisation dramatique de sa Trilogie... Proche du feuilleton et semblable à une enquête psycho-dramaturgique, elle commence par la fin (la Mère coupable) pour remonter le temps (et inversement sans la deuxième partie.) Beaumarchais va donc " se mettre en quatre " pour dévoiler le secret de ses personnages...Almavira, Rosine, Figaro et l'Andalousie, une folle soirée de théâtre, une trilogie, une saga. (Jean-Luc Paliés)
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