"Léonce et Léna" échappe à toute classification. Ce n'est ni un drame historique shakespearien comme "la mort de Danton", ni un drame réaliste annonciateur du théâtre contemporain comme Woyzeck. C'est une féérie rêvée par un jeune étudiant en médecine, entre deux dissections de turbot, par une jeune révolutionnaire exilé, pauvre, poursuivi par la police hessoise pour avoir révélé aux paysans, qui n'y entendaient rien, en quelles stupides festivités leurs maîtres dissipaient leurs impôts. Cet esprit jeun, vif, lucide et perçant, se laissa une soir endormir, et dans son sommeil enfanta ce prodige de poésie, ce carnaval captivant auquel nul lecteur ne saurait échapper.
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