Georges Banu dégage dans cet ensemble de "miniatures théoriques" certains "nœuds poétiques" autour desquels s'organise le paysage théâtral d'une époque. Il se fie à sa "bibliothèque intérieure" que constituent les spectacles vus au fil du temps et dont sa mémoire a gardé la trace ainsi que le plaisir.
Très personnel et subjectif, ce livre s'apparente à un cabinet de curiosités, une collection privée à l'aspect faussement disparate, car tous les éléments sont reliés au nom d'une posture commune : Le théâtre vu de prés. Ces textes saisissent des "points de fixation" de la scène contemporaine : une question récurrente ("vidée, la scène vide ?") une bonheur secret ("Neige"), un choix significatif("Chapeaux melon et godillots usagés") ou encore une porte ouverte ("Les saluts ou le protocole de la fin")...
Ces bref écrits se placent sous le signe d'une rare phrase optimiste de Beckett : "Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps" !
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