Trop lointaine ou trop longues, il est des guerres qui n'intéressent personne. A Grozny, la guerre est finie, officiellement, mais derrière les mitraillettes et les chars, la Russie est toujours là . Unique journaliste russe à avoir couvert la guerre en Tchétchénie, Anne Politkikovskaïa, non-rééducable, du titre que lui donne l'état major russe, n'est plus là pour juger. Régulièrement menacée, elle revient sans cesse sur le terrain rapportant les propos de deux qui témoignent - au péril de leur vie. En octobre 2006, la journaliste est retrouvée assassinée dans la cage d'escalier de son immeuble.
La pièce traite avec effroi et lucidité de deux camps qui se déchirent. Grozny dévastée, le bonheur insensé d'avoir de l'eau courante, le réveil dans un lit d'hôpital après une tentative d'empoisonnement... Les litres disent l'indicible, la violence de dehors. Stefano Massino impose une langue radiale et glaciale. Il a reçu, en 2005, le Premio Pier Vittorio Tondelli, le plus important prix de dramaturgie contemporaine en Italie.
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