On peut préférer Mozart à Bach, Dostoïevski à Tolstoï, mais personne n'osera réfuter la musique ou la littérature. Du théâtre, par contre, nombreux sont ceux qui se désolidarisent et, également, nombreux sont ceux qui s'en réclament. Artistes et spectateurs confondus. Georges Banu s'affronte à l'écartèlement entre amour et désamour dans la perspective du spectateur qu'il est, aussi bien que de la proximité des artistes qu'il a connus et des textes qu'il a fréquentés. En dénonçant des illusions et en découvrant des résistance, des leurres et des vérités, ce livre invite à se placer au cœur de ce qui taraude le théâtre : l'imaginaire et l'incarnation. Comment choisir ? Faut-il choisir ? Pourquoi quitter la chambre, comme le déplorait Pasca, pour aller au théâtre ? Parce qu'il y a plus de suicides dans la pureté d'une cellule que dans l'agitation d'une salle. Amour et désamour du théâtre déchirement fécond et à jamais résolu. Georges Banu, en alliant le témoignage et le commentaire, se situe au sein de cette incertitude inassouvie. Elle fonde et rend unique le théâtre. Art de l'écartèlement !
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