1850, en Nouvelle-Angleterre, à l'époque de la ruée vers l'or. Le viel Ephraïm Cabot, un colon d'origine irlandaise, a passé sa vie à gagner sa ferme sur les pierres. Il y vit avec ses trois fils qu'il harasse de travail et qui le haïssent. Apprenant qu'il est parti se remarié à leur insu, les deux aînés s'en vont chercher de l'or en Californie. Restent Eben, le benjamin, Abbie, la nouvelle épouse, le vieil Ephraïm, l'amour, la mort, les pierres et Dieu.
Avec Désir sous les ormes Eugène O-Neill (prix Nobel de Littérature en 1936) a donné à l'Amérique sa première tragédie, une pièce violente et somptueuse, écrite sur un thème de tragédie grecque dans une langue abrupte - l'anglo-irlandais, langue paysanne accédant ici à la beauté d'une langue biblique. La traduction de Françoise Morvan restitue pour la première fois la force brutale et la musicalité de cette langue qui se referme sur les personnages comme une prison de pierre.
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