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Les librairies
Dans les coulisses d'un théâtre où se donne un drame historique sur les seconde guerre mondiale, des comédiens discutent. Certains jouent le rôle de nazis, d'autre celui de déportés. Ce sont des hommes liés par la fraternité de la scène, ils rient, s'adressent des plaisanteries, gèrent leur stress. S'ils donnent l'impression d'être soudés, il ne faut pas négliger qu'ils puissent taire leurs pensées les plus profondes, afficher une désinvolture de surface, et entretenir une certaine rivalité.
Lorsqu'un soir, juste avant la représentation , par mégarde, un comédien vient tacher l'impeccable tenue de nazi d'un autre comédie, ce fragile équilibre commence à tanguer.
Dans cette pièce-récit, Éric Pessan traque les sources-mêmes de l'intolérance, celle qui commence par des petits riens et finit par engloutir des êtres. Ils s'interroge aussi sur la porosité inéluctable entre le comédien et le personnage qu'il incarne.
Un groupe d'hommes interprètent les soldats et les prisonniers ; ils peuvent quatre, six, huit, dix ou douze, voire davantage.