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Eugène Durif a continué à écrire de la poésie dans un lien constant à une production théâtrale et romanesque. Comme si, sans cesse, ces tentatives se nourrissaient les unes des autres, se mêlaient, se troublaient, se perdaient les unes dans les autres, jusqu’à ne plus trop savoir ce qui relevait de tel ou tel genre. Entre profération lyrique et paroles intimes d’une terrible douceur. À même le souffle de l’écriture. Dans un cheminement heurté de border line. Au bord du théâtre. Tout au bord.
À la parution de L’Étreinte, le Temps, chez Comp’Act, Henry Deluy écrivait dans Poésie en France, Une anthologie critique, publié chez Flammarion : « Dans une langue dont l’énigme, à chaque vers, dément la volonté de simplicité et de transparence, Eugène Durif étonne. Dans une langue qui serre ce qui affleure et qui tient à ce qui fuit, véritable souci d’équilibre entre la qualité d’un regard direct sur la vie, dans son apparat visible, et ce qui sourd d’angoisse dans les mots. » Pour lui toute la première partie de ce livre était « d’un déchirement comme s’il suffisait de fermer les yeux pour voir en soi les vérités de l’angoisse et de la mort en face. Avec l’autre côté du regard et du lieu: de nombreuses pages sont des chants de plaisir et de bonté. »
Depuis ce premier recueil, ici repris, Eugène Durif a continué à écrire — et parfois publier, notamment dans des revues — de la poésie dans un lien constant à une production théâtrale et romanesque. Comme si, sans cesse, ces tentatives se nourrissaient les unes des autres, se mêlaient, se troublaient, se perdaient les unes dans les autres, jusqu’à ne plus trop savoir ce qui relevait de tel ou tel genre. Entre profération lyrique et paroles intimes d’une terrible douceur. À même
le souffle de l’écriture. Dans ses arrêts parfois et ses silences. Dans un cheminement heurté de border line. Au bord du théâtre. Tout au bord.