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Dans le domaine du spectacle vivant, cette étude critique traite de l'art de la représentation et de la mise en scène de la barbarie, depuis le tournant des XXe et XXIe siècle jusqu'à aujourd'hui au sein de l'ère numérique.
À partir d'un corpus contrasté : la formation de l'acteur ; l'incendie de Notre-Dame ; le mythe de Médée ;l es théâtre dore et documentaire ; les créations suivantes : Gertrude (Odéon théâtre de l'Europe) / Macbeth et Juste une plaie dans ma tête (Théâtre national de Nice) / Du cristal à la fumée (Paris), sont abordées les manifestations de la violence, de la méchanceté, des atrocités, dans le monde et sur la scène.
Qu'est-ce qui se trame dans la re-présentation théâtrale ? En quoi les régressions, les résistances ou les évolutions saillantes en cours sont-elles significatives ? Quelles leçons tire des conflits d'héritage entre traditions et cultures émergentes ? Des formes d'expression des catastrophes ou des réalisations exhibant la cruauté humaine, sociale politique ? Comme repérer et analyser ces faits scéniques ? Quelles sont les limites à signaler ?
Dans le cadre d'une approximation théâtrropologique et épistémologiques, il s'agit de s'intéresser à la contre-représenation du drame posthumain. Ressaisie au moyen de la "combinatoire anti-artistique régressive et violente du XXIe siècle" qui fait suite à la robotisation, à la déshumanisation de la société, la contre-représenation résulte d'un mécanisme de reflets distordus, altérés ou venimeux entre l'existence et l'art dramatique.
Ainsi la noirceur réactualise le champ de ruines du théâtre-spectacle ce puits snans fond de l'éphémère éternité !