La dernière idée que nous nous étions faite du théâtre et, singulièrement de la création entre la scène et le spectateur, nous la tenions des années cinquante de Vilar et de Brecht. La leçon de Barthes, de Dort, de la revue Théâtre populaire, -d'Althusser également- nous avait convaincu que le théatre devait assurer le Grand commentaire de la société. Or on entend dire que cette utopie d'un théâtre critique et d'un spectateur actif a vécu ; qu'elle est morte en même temps que la religion de la fable et que quelques autres croyances modernes. Contribution au débat actuel sur la fonction du théâtre, sa dimension civique, ses pouvoirs, sa nécessité, le livre de Sarrazac fait l'archéologie de cette idée d'un théâtre critique.
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