Qui est donc Isabella ? La mort ? La vie ? L'amour ? Un ange ou un démon ? Peut-être bien tout cela. Et si la mort était une jolie fille bienveillante ? Et si la mort - en son jardin chez ces bourgeois déjà moribonds - était cette enfant qu'ils n'ont pas su aimer, et qui revient, déguisée en servante pour les aimer ? Dans le monde antique, la mort était un personnage familier, avec lequel on vivait et dont on riait volontiers. Et l'on rit en regardant LA FILLE A LA TROMPETTE, pièce en trois actes baptisée comédie... parce qu'on y meurt et que l'Ange exterminateur est parfois très rigolo. Semeuse de trouble, semeuse d'amour, semeuse de mort, Isabella est tout cela, mais elle ressemble davantage à Harpo Marx qu'à la grande Faucheuse.
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