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Vingt cinq mai, après dix mois de mer le Saint Antoine retrouve l'ancienne Massalia. Il a mouillé dans les plus grands ports de la Méditerrané, rempli ses cales de soieries, et de peste. Son état sanitaire n'est pas un mystère pour les autorités du port. Pourtant quelques jours après son arrivée, les marchandises infectées ont franchi le barrage imposé par la quarantaine et diffusent la maladie dans la ville. En vingt et une scènes, Gilles Granouillet, par une écriture dense, tout à la fois poétique et réaliste, parfois burlesque, restitue la vague incontrôlable qui emporte chacun. L'écho d'une épidémie actuelle est, d'évidence, présent.