Il pleut dehors et Ralf débarque dans le hall d'un vieux cinéma. Face à lui, Panini. Le vieux Ralf a travaillé pendant trente ans dans ce cinéma, comme porter, gardien du temple en quelque sorte. Panini a pris la suite. Tout jeune, tout naïf. Et il parle, Ralf ! Beaucoup ! Il veut se suicider, même. Il est infernal, teigneux, agaçant. En fond, dans la salle, c'est toujours le même film qui passe en boucle : le salaire de la peur, avec Montand et Vanel. Alors, dans cet endroit étrange, un peu irréel, ou le temps semble arrêté, ces deux personnages, l'un réservé, l'autre loquace, lorgnent parfois vers le clown, dans ce huis clos ou le cinéma fait figure de troisième homme.
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