La pièce d'Antigone commence au moment ou les deux filles d'œdipe, Antigone et Isméne, apprennent que Créon, le roi de Thèbes, vient d'interdire l'enterrement de Polynice, leur frère, pour le punir d'avoir combattu contre sa patrie. Mais Antigone transgresse ce décret. Créon et Antigone incarnent deux idées de la communauté, deux conceptions de la loi, deux versions du sacré. Au cœur du conflit tragique, la vérité humaine et politique de la communauté est liée au sens que le vivants donnent à la mort apparue autour du VIIe siècle avant JC, la figure d'Antigone a traversé les siècles et les langues pour atteindre à l'universel. Avec cette traduction nouvelle, J. Lauxereois nous permet de saisir le sens spécifiquement grec de la pièce de Sophocle, notamment à travers la présence du cœur. Peut-être pourrons nous alors, en écho, entendre ce qui nous fait aujourd'hui défaut : le rapport avec la mort, et surtout avec les morts.
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