La Victoire d'Antigone traite de la condition humaine. Et surtout, celle des opprimés. Opprimés par un soi-disant destin aveugle, derrière lequel se cachent en réalité d'absurdes diktats religieux, d'odieux impératifs économiques, ou d'inacceptables ségrégations. Il ne s'agit pas ici de se contenter du constat des calamités qui s'abattent sur l'espèce humaine mais avant tout d'un combat, de la dynamique d'un refus devant ce que l'on nous présente trop souvent comme une fatalité. Et que ce soit une femme. Antigone, qui passe résolument à l'attaque ne peut que nous réjouir : Ne doutons pas que celle qui représente le sexe le plus opprimé depuis des millénaires sera la libératrice de tous. A la scène comme à la vie ! (Claude Broussouloux)
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