Emmanuelle Destremau ne manque pas d'esprit, ni de virtuosité. Dans un texte déjanté, d'une attachante liberté, elle met en scène une famille qu'on n'a plus envie de quitter "les Violette". Mère, fille, tonton Alipio, ou encore la serveuse ; tous les quatre interprétés par trois comédiennes, tour à tour la même, l'unique "Violette", insolente ou tendre et sentimentale, impertinente ou généreuse, prête à bousculer la vie, à refaire le monde, sans jamais perdre de vue le quotidien, les soucis, les jours sans, mais aussi les plaisirs de la table et les moments de joie. Belle tranche de vie servie avec une lumineuse candeur et un optimisme réconfortant en cette saison de morne grisaille...
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