"Judith", épisode biblique qui inspira nombre de peintres, on retrouve les thèmes centraux de son œuvre : l'héroïsme et la barbarie, la servitude et la domination, le désir et la mort... Ici, le jeu de séduction se transforme en une lutte chaotique des sens et de la raison. Par cette joute verbale entre Judith et Holopherne ou la sensualité affleure, il pose la question de la propriété des corps.
Barker revisite l'épisode biblique de La Cène en y propulsant des prostituées, des soldats, des veuves, des artisans... tout un monde en recherche de sens. Un autre Messie, figure inversée de Jésus, rassemble ses disciples pour une dernière rencontre au cours de la quelle la transsubstantiation deviendra cannibalisme.
La République de Venise passe commande d'un tableau commémorant la bataille de Lépante à Galactia, femme renommée pour être le grand peintre du moment. Au lieu de peindre la gloire de la Sérénissime, elle peint la vérité, un affreux massacre. Le doge choqué repasse commande à un autre peintre plus académique et envoie Galactia au plus profond des plombs. Le tableau divise l'aristocratie mais le clan des connaisseurs, l'emporte, si on peut récupérer l'auteur on peut, pour la gloire de Venise, récupérer le chef d'oeuvre. Le doge s'incline, le tableau…
Le Roi Lear de Shakespeare est une tragédie de famille, avec une singulière absence. Dans le Roi Lear, la Mère n'existe pas. On en parle à peine, même au plus profond de la rage ou de la pitié. Elle a donc été expurgée de la mémoire. Cette suppression ne peut être interprétée que comme un refoulement. elle fut donc l'objet d'une haine injuste. Cette haine était partagée entre Lear et ses filles. Cette haine, bien qu'injuste, était peut-être nécessaire. Les sept vies du roi Lear avant son apparition dans la…
Ce texte conte l'épopée tragi-comique d'un bâtard bigleux né dans la misère, Noël Biledew. Il compte prendre sa revanche et s'élever dans l'échelle sociale en proposant ses services de maquereau, notamment au ministre de l'Intérieur. Une liaison malencontreuse avec l'épouse de ce dernier causera sa perte. L'acuité de l'auteur et sa virulence sarcastiques marquent la singularité de cette satire dramatique au vitriol.
Ce texte nous transporte deux ans après la Première Guerre Mondiale sur les collines des Flandres, théâtre de nombreux combats et sépulture sauvage de milliers de soldats. Londres décide de financer la construction de véritables cimetières, et la confie à Hacker, entrepreneur ambitieux. Cette comédie noire, ou se rencontrent une succession de personnages hauts en couleur, interroge les rapports entre histoire privée et histoire publique.
Howard Barker réécrit ici le Hamlet de Shakespeare. Gertrude, la Mère de Hamlet, vit une liaison torride avec Claudius. Cette passion sème force cadavres, victimes de la quête obsessionnelle des amants : la capture du cri de jouissance de Gertrude. La petite Jane, née de leur union, achève d'insupporter Hamlet et d'exacerber la relation œdipienne qui le lie à sa Mère.
Howard Barker réécrit le conte des Frères Grimm. La légendaire marâtre-sorcière de Blanche-Neige est présentée comme une femme fatale, furieusement adultère, fascinante, et qui subjugue sa jeune belle-fille. Cette dernière, devenue l'esclave sexuelle volontaire de sept inconnus, sera secourue par le Prince d'Irlande qui, après avoir obtenu sa main, fécondera... la Reine.
Librement inspirés de l'œuvre de Tchekhov, les personnages de Vania s'affranchissent ici d'un créateur qui les étouffe. Ils réclament le droit d'exercer leur volonté, se soustrayant ainsi à la paralysie à laquelle Tchekhov les a condamnés. La fatalité de leur destinée humaine, présente dans l'œuvre originelle, vole ici en éclats, tandis que jaillissent leurs pulsion d'amour et de mort jusqu'alors inhibées.
Dans l'art du théâtre la beauté se caractérise par sa brièveté son instabilité sa mauvaise santé. Tandis que la mort est le cauchemar des démocraties sans joie éradiquée des consciences grâce à l'écœurante complicité de la médecine et des loisirs la mort dans l'art du théâtre est la condition de la beauté et l'angoisse le prix à payer pour sa révélation. Vous laisseriez-vous séduire sans effort ?E
Howard Barker revisite dans Gertrude le Hamlet de Shakespeare et, dans le Le cas Blanche-Neige le conte des frères Grimm. Contre toute attente, il place au centre de ces pièces deux figures de reines, dont la sexualité et la fertilité incontrôlées les dotent d'un pouvoir irrésistible.
Gertrude, la Mère de Hamlet, vite une liaison torride avec Claudius. Cette passion sème force cadavres, victimes de leur quête obsessionnelle : capturer le cri de jouissance de Gertrude.
Howard Barker revisite dans Gertrude le Hamlet de Shakespeare et, dans le Le cas Blanche-Neige le conte des frères Grimm. Contre toute attente, il place au centre de ces pièces deux figures de reines, dont la sexualité et la fertilité incontrôlées les dotent d'un pouvoir irrésistible.
La légendaire marâtre-sorcière de Blanche-Neige est ici une femme fatale, furieusement adultère, et qui subjugue sa jeune belle-fille. Cette dernière, devenue l'esclave sexuelle volontaire de sept inconnus, sera secourue par le prince d'Irlande qui, après avoir obtenu sa main fécondera...…
DansFaux pas après la mort mystérieuse du Roi, un anatomiste est convoqué pour disséquer la dépouille royale. Soumis aux désordres sensuels de la famille royale et à la confusion spirituelle d'une cour endeuillée, il découvre peu à peu qu'il est l'objet d'un pièce érotique et politique qui se refermera sur lui.
Ces Tristes lieux, pourquoi faut-il que tu y entres ? est le premier volume à associer trois aspects du travail créatif de Barker. Pourquoi les avoir ainsi rapprochés ? Quels sont les rapports qui se tissent ici entre la notation personnelle, l'écriture scénique et la photographie - entre la voix singulière, oscillant entre murmure et révocation, soliloque et confidence ; la pluralité dialogues de figures du drame ; et le silence de l'image ? Un ouvrage aussi bref que Ces tristes lieux..., précisément parce qu'il suggère ces questions sans y…
Ce texte questionne les relations de l'artiste avec le pouvoir politique. La république de Venise commande à Galactia, femme peintre renommée, un tableau commémorant la bataille de Lépante. Au lieu de la gloire de la Sérénissime, elle choisit de peindre la guerre telle qu'elle est : un massacre. Le doge fait emprisonner Galactia mais le tableau divise l'aristocratie. Le clan des amateurs d'art l'emporte : le chef-d'œuvre sera exposé.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
10 saynètes mettent en scène un univers cataclysmique ou toute notion de bien et de mal a disparu. Barker interroge le monde de l'après-Auschwitz et l'"authentique angoisse morale" qui en résulte. Le spectateur, placé face à lui-même, ne se voit dicter aucune réponse.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus sur ces paramètres