Kantor serait-il devenu un maître assagi Nullement car ici on entend, certes, la voix de le expérience, mais animée toujours par les passions de jadis. Ces leçons sont des confessions : tout commence par le dialogue pour finir en monologue, le monologue de l'artiste qui, par-dessus tout, n'enseigne qu'une chose : la force de l'art, de son art. Kantor entraîne par ailleurs, les jeunes élèves à l'exercice constant et intransigeant de la liberté. L'art et la liberté telle est la leçon ultime du maître de Cracovie à jamais en rébellion.
J'aimerais me concentrer sur le courant qui mène du théâtre zéro, à traverse le happening et le théâtre impossible, vers le théâtre de la mort. Chacune de ces étapes est importante. Et si je revendique les valeurs que j'ai découvertes, je me garde de traiter ce fait en mégalomane et de considérer que je suis seul à avoir montré la voie car c'est quelque chose qui, dans l'art, ne se produit pas. Découvrir ! - cela se passe comme dans la science.
Les premier manifestes qui accompagnent les œuvres montées et présentées clandestinement dans les appartements sous l'occupation nazie se poursuivent par des réflexions et des essais théoriques rejetant la doctrine imposée du réalisme socialiste. Après le refuge dans l'espace métaphorique, c'est la création du Groupe de Cracovie et de l'ensemble Cricot 2 en 1955 qui lui permet d'approfondir ses recherche sur l'art et le théâtre. Les happeninges, les "cricotages" et les expositions se développent interférant avec l'œuvre théâtrale et toujorus associés à d'importants manifestes jusqu'à la création de la classe morte…