L'Histoire ne connaît pas de retour, et l'Arménie ne connaître jamais plus le temps d'avant le génocide : les Arméniens ne seront jamais totalement libérés de ce poids. Mais chacun de nous peut contribuer à l'alléger, en acceptant de partager un peu de cette conscience arménienne, en s'efforçant de reconnaitre, et de connaître, les Arméniens. C'est à cet engagement que nous invite Caroline Safarian.
Guilaine a soixante ans. Elle sort de prison et emménage dans son nouvel appartement. Une nappe en plastique, une cuisine toute neuve, un fauteuil rouge... tout est prêt. Il lui suffit de déballer ses caisses et la vie pourra recommencer. Alors elle convoque son passé. Elle invente son double, celle qu'elle a été. Le présent et les souvenirs s'écoulent, se répondent, et s'affrontent...
Une parole sans concession, qui emprunte à l'univers du conte sa cruauté, son humour et sa poésie.