La ville, porteuse de toutes les mémoires, fascine et terrorise. En esquisses sensibles, l'auteur s'attache à  des portraits d'adolescents à  la faveur d'un parcours initiatique : de la ville ghetto , celui de Varsovie, à  des villes musées, des villes errances et d'autres... Sans oublier la ville protectrice, celle de l'espoir et de la tendresse.

Sarah s'est enfermée dans sa chambre depuis trois jours. L'amère fait le siège devant sa porte, dévorant des petits fours.

Chaque monologue nait d'un sentiment d'abandon. Quelquefois, on se reconnaît et on a envie de rire. De nous mêmes, de notre impuissance et de l'absurdité de la vie.

C'est joli Rosensky, mais, je ne m'en souviendrai pas. Pourquoi j'ai dit. Parce que je ne veux pas , elle a dit.

Dans une maison isolée, une femme retrouve son passé. Un homme vit la dans l'obscurité. Il voulait avec elle former un duo.

Il réinventait ses tableaux chaque jour, comme une nouvelle page arrachée au monde. Il disait que l'éloignement, comme la mort, était le garant d'une vie moins stupide, moins aveugle.

Dans un univers en chantier (immeubles en construction, immeubles en démolition) des destins, des regards, des mots, des gestes, se croisent, se perdent, malgré les efforts désespérés de chacun à  retenir une trace, une mémoire.

Dans un camp de réfugiés, Agamemnon, installé sur un lit de fortune, fait un rêve...

QUELQUE PART EN Europe dans le local d'un service de l'gendarmerie qui a pour tâche le rapatriement des étrangers ; un heure avant l'exécution de la mission... Une femme sous le coup d'un ordre de Quitter le Territoire doit partir.... Le sujet de ce texte, deuxième volet d'un triptyque consacré à  l'exil dont le premier est Anissa et le dernier Nomen nescio est le processus d'émergence de la violence raciste dans et à  travers l'ordre du discours. C'est la mort brutale de la réfugié nigériane Sémira Adamu, étouffée par les…

Les lettres de l'alphabet doivent se présenter devant l'Histoire avec sa grande H. Les mots qu'elle sollicite forgent une personnalité que chaque comédien doit dessiner.
Mais les lettres sont facétieuses, certaines indisciplinées créent des désordres et compliquent le jeu.

La ville, porteuse de toutes les mémoires. En esquisses brèves et sensibles, l'auteur s'attache à  des portraits d'adolescents à  la faveur d'un parcours initiatique : de la ville ghetto, celui de Varsovie, à  des villes musées, des villes errances... sans oublier la ville protectrice porteuse d'espoir et de tendresse.