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Avis des lecteurs
Les librairies
Ca raconte ça, ce voyage qui a conduit six millions de gens à perdre ce qui les composait pour devenir ce qu'on leur demandait, une fumée noire. Pour cela, il fallut s'alléger, de poids, d'esprit, prendre la prouesse de l'oubli au centre de soi, apprendre sans peau et sans frontière. Mais pas d'inquiétude, le travail était facilité, le séjour organisé : on surveillant à ce que chacun fût considéré personnellement. Ici concrètement on peut rencontrer un tas de cendres dans la rue, lui parler, ça commence bien, plus loin on…
Une petite touche poétique pour parler de trois fois rien, mais finalement d'une grande chose : la vie !
Tout le long de son existence, on le sait, l'homme se déplace de Poème en Poème. A peine en-a-t-il quitté un qu'il cherche rejoindre le prochain car l'état transitoire n'est acceptable que dans cette recherche. La vie est dans le Poème, c'est-à -dire dans cet état particulier ou l'individu se sent au mieux de lui-même, au plus profond, capable même de bonheur. Mais parce que la planète tourne rien n'est acquis définitivement et cet état n'a pas la particularité de durer. Comme il nous a absorbés, le Poème nous régurgite, nous…
« Une voix de femme, c’est le moyen que j’ai trouvé pour exprimer ce que la mienne n’était pas capable de produire, le médium à la fois le plus proche et le plus éloigné de ce que je suis, l’autre sexe, le mystère. Il fallait une force qui me soit familière et qui puisse aller au-delà de mes propres ressources. J’ai supposé que je pouvais le faire avec une voix qui avait forcément beaucoup plus d’élan et d’explosivité, depuis le temps qu’on la réprime et à laquelle je prêterais la…
Comment s'en sortir lorsqu'on est toxicomane ? Comment voit-on le monde ? Comment nous vois-il ? N'est-on pas en parmanence "sur le seuil", à cet endroit de mise en jeu de la vie ? Est-on jamais sûr de se réveiller, et dans quel état ? Est-on jamais sûr du prochain pas ?
À travers la voix du résident en institution (tous les résidents) et celle de l'éducateur (tous les éducateurs), nous traversons une très longue journée, peut-être infinie, grâceà la langue parcutante de Jean Cagnard qui dépmoie…
Une mère – impitoyable semble-t-il – et un fils – obéissant semble-t-il.
Le fils revient chez sa mère après avoir fait le tour du monde. Il apporte des nouvelles…
Toute part de la mort de la mère et de cette étrange cérémonie qui lui est faite, comme il ne devrait pas en exister. C'est le fils qui parle, dans un langage épuré, réduit à l'essentiel. Á travers une série de récits, de souvenirs, de questionnements, de révélations, d'étonnements, il nous offre une balade poétique, dessinant le faisceau drôle et cruel de la famille et de la fratrie, de l'engagement sans fin d'être un un enfant. L'intrusion inattendue de la parole de la mère dessine une vision détaillée et apocalyptique…