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Poème dramatique ? Mouvement fragmenté ? Seuils paraît à première vue indéfinissable. Pourtant, quand on y regarde de plus prés, l'absence de narration n'est que trompe-l'oeil. Et la structure dramatique jaillit comme une source entre les lignes du texte. Seuils nous plonge dans le monde clair-obscur de la vie, de l'amour, de la mort, en une série de fragments intimes, de micro-événements, de lambeaux d'un temps ajouré qui laisserait entrevoir les péripéties d'une quête ultime de légèreté. Cette pièce peut être montée par un nombre indéterminé de comédiens.
Il s'agit ici d'une sorte de déambulation dans un no man's land entre terre et enfer. Des voix (âmes errantes, fantômes, des non encore nés ?) se font entendre qui ont été saisie d'effroi par de qu'elles ont vu. Elles cherchent dire alors qu'elles sont devenues incapables de parole. D'où une langue qui ressasse, cire, murmure, s'égare, une langue qui porte solitude et fragments de mémoire. Parmi ces voix, cependant, au milieu des ruines, Guide semble indiquer le cheminement.
Vertiges ne propose aucune fale, aucune narration autre que celle de l'appariton-dispariton.Voici ce qu'en écrit Patrick Kermann en décembre 1999 : "Ce qui m'intéresse dan ce projet ? trouver des formes minimales et fortes et des langues différents qui reflètent avec humour ou dérision notre monde en plein déréliction, varier le jeu des langues cassés, brisées, réduites, jouer sur la peur de l'autre ou la jubilation du dire. Soit des formes légères et graves pour dire la catastrophe de notre monde".
Vertige pose une question, toujours particulièrement…