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Avis des lecteurs
Les librairies
III réinterroge aujourd'hui la notion de pouvoir - des pouvoir - plongée au milieu des contradictions (parfois seulement apparentes) et des nouvelles passions contemporaines. L'abord politique (et donc économique) s'il constitue le socle de la pièce, est rapidement dépassé. Philipe Malone se défait des positions idéologiques pour mieux s'intéresser à fouiller, à travers le personnage emblématique de Richard la notion même d'humain. La poétique de la langue, les rythme et ruptures, les situations sont l'axe principal de son travail pour tenter d'approcher au plus prés ces problématiques, et mieux les…
Septembre fait entendre la voix intérieure d'un enfant qui sort de sa chambre, traverse les ruines de sa ville, gravit la colline et parvient au sommet sous les bombardements. Puis s'amorcent la descente et la métamorphose en jeune homme. Sans référence explicite à un lieu, ce récit met progressivement en place les processus de déshumanisation à l'œuvre chez l'enfant, dont on peut supposer qu'il basculera à son tour dans la violence. Philippe Malone, comme dans tous ses textes, remet en question l'ordre du monde et ses formes de domination. Ici…
La ville est au cœur de cette pièce. La ville, c'est-à -dire ce qui fait une ville, n'importe laquelle, quand au réveil s'annonce déjà le cheminement houleux du jour. Comme cette ville-ci précisément avec les gens d'une banlieue. Tous sont aux aguets, vivent, bougent, se croisent, se surveillent dans la tension calme des histoires personnelles. Jusqu'à l'embrasement nocturne.
Une femme interpelle Sweetie : elle entend des vrombissements dehors, des bourdonnements derrière les murs. Qui peut bien produire ces bruits dont elle se sent menacée ? Ses propres enfants ? Les voisins ? Sweetie ne répond jamais : qui est-elle ?
Bientôt tu toucheras l'horizon. Sur le dos d'une vague tu inonderas cette rive repliée sur elle-même, où d'anciens bunkers penchées comme des tombes ivres tentent de maintenir vivace la croyance au rempart.
Anne, Richard, Bunkingham, et Norfolk se rencontrent avant ls élections. Richard, trop vieux, devenu insensible à l'exercice du pouvoir, décide de ne pas se représenter. Buckingham et Norfolk en profitent pour tenter leur chance tandis qu'Anne, d'abord spectatrice d'une mascarade toute masculine, finit par se retourner vers le peuple - le public. Le vainqueur, devenu dictateur, régnera sur le peuple disparu.
Possible suite d'un Richard III, cette farce, à l'humour corrosif sur le pouvoir, sur la représentation du pouvoir au théâtre, sur le théâtre, interroge aussi la valeur…